samedi 26 janvier 2013

Capharnahome

Le plus grand enseignement que j'ai tiré depuis que j'ai quitté le domicile familial pour partir faire mes études en prépa puis en science politique, c'est que s'il un est moment de misère dans une vie humaine, un de ces instants transcendants qui te rappellent à ta condition de mortel, c'est quand la brosse à chiottes se dévisse et qu'il ne te reste plus que le manche dans la main.

Sur cette anecdote appétissante, je peux entamer mon article.

Vous l'aurez deviné (enfin j'espère), cet article va porter sur un évènement de nature exceptionnelle, qui relègue les éclipses solaires au rang de foire du quartier : moi, "en train de ranger". Bon, d'accord, j'exagère un peu, c'est peut-être pas si exceptionnel que ça. Mettons que c'est... de fréquence comparable à celle des bulletins de note. Le bon côté, c'est que les crétins vulgarisateurs de la télé que je ne regarde pas ne pourront jamais me ranger la catégorie "ménagère de moins de 50 ans". Dans le meilleur des cas, j'entrerai dans la case "intellectuelle incapable de moins de 50 ans".

Toujours est-il que je n'ai jamais eu pour le ménage un grand amour. Vous comprenez bien que, pour aimer le monde comme je l'aime et être aussi sensible que je le suis, il me faut bien faire un peu de place dans mon cœur, et malheureusement, il n'en reste plus assez pour les tâches ménagères. Ou les gosses. Ou les types qui jouent de l'accordéon dans le tram. Ou Nicolas Sarkozy.

(Vous remarquerez que jusqu'à présent, mon article est exceptionnellement aéré. Vous croyez que c'est d'avoir dû travailler sur Wordpad pendant trois jours qui m'a habituée aux sauts de ligne automatique ? Je ne peux pas laisser faire ça.)

Bien, reprenons, et avec un peu plus de densité je vous prie. Oui, Pingoo le Hipster, je peux déjà t'entendre râler. Mais rassure-toi : c'est pour toi que je fais ça, muhahahahhaa [Ce rire diabolique vous était offert par Cochonou. Cochonou le vrai bon goût comme on l'aime chez nous !]

 (Euh, je sais pas vous, mais leur publicité pour le Cochonou 1928, ça me met moyen la bave aux lèvres, ça fait genre comme le vin, le saucisson qui vieillit depuis presque un siècle. Remarque, ils devraient essayer de vendre ça aux anglais : les anglais ils aiment bien mettre des fruits dans un gâteau et laisser ça fermenter pendant un an pour parvenir à la densité ultime (si si, pire que mes articles), c'est une tradition, là-bas).
 
Toujours est-il que : contrairement à ce que cherche à vous faire avaler le complot des aérophiles (à la tête duquel siège ma diabolique prof de littérature de première année, j'ai nommé La-Garce-en-deux-mots), la densité, c'est utile.
D'abord, c'est utile, parce que si le sol était pas dense, ben, on passerait à travers. Et non, vous là-bas, je vous prie de vous taire, mon argument est scientifiquement indiscutable. Ensuite, c'est utile parce que ça économise du papier. Genre quand le bureau des Relations Internationales a ton bloc-note en otage depuis 10 jours, que tu es incapable de payer ta rançon de temps au bâtiment 1 parce que les horaires d'ouverture sont inférieurs ou égaux à tes horaires de cours, et que tu as en tout et pour tout une copie vierge d'examen que normalement t'avais pas le droit de garder pour écrire ton cours de sociologie du journalisme jusqu'au jour incertain où tu finiras par trouver un créneau miraculeux, eh ben, je peux te garantir que t'as intérêt à écrire dense (comment ça t'as déjà oublié le début de ma phrase ?). Enfin, c'est utile pour ranger. Genre pour mettre des trucs dans la poubelle. Genre mettre le mouchoir dans le pot de yaourt dans la boîte à sucre dans la boîte à gâteaux dans le sac de MacDo dans le sac poubelle. Parce que oui, la vérité est là, juste sous nos yeux l'évier : la poubelle est la base de tout.

(Plus aucune poubelle ne ressemble à ça de nos jours).

Inventée en 1884 par Eugène Poubelle, préfet de la Seine qui lui a donné son nom (you don't say), la poubelle est un récipient, généralement étanche, destiné à recueillir les ordures, garbage et autres basura. A l'origine, elle était destiné à lutter contre l'encombrement des rues parisiennes par les déchets, et fut l'élément de voûte de l'organisation de l'enlèvement des ordures ménagères...

Oui, la poubelle est la base de tout, parce que c'est le truc putain de chiant par excellence. Chiant parce que c'est sale, et que des fois, ça pue. Bon, d'accord, dans mon alimentation presque exclusivement constituée de pâtes et de steacks hachés, ça ne va en général pas plus loin qu'un amas de plastiques sans résidus, avec de temps en temps un mouchoir ou un pot de yaourt (Ah ! Les joies de la malbouffe !). Dans le pire des cas, les écorces de mandarine aspirent à devenir des pots-pourris. Mais bon, c'est pas parce que ma poubelle a belle gueule et est bien parfumée qu'elle est pas chiante pour autant ! Parce que bon, surtout, la poubelle, il faut la sortir, et c'est bien pour ça que j'aime pas les chiens. Genre j'ai pas que ça à foutre de l'amener aller faire ses besoins au point de collecte. Genre je rentre chez moi, le premier truc que je fais, c'est d'enlever mon manteau. Le deuxième truc que je fais, c'est d'enlever mes chaussures. Le troisième truc que je fais, c'est d'enlever mon pantalon. Le quatrième truc que je fais, c'est d'enlever mon soutien-gorge, si je peux le faire sans enlever mon haut, faute de quoi j'enlève d'abord le haut. Alors vous pensez bien que j'ai autre chose à foutre en cinquième truc que de tout remettre pour aller sortir la poubelle ! [Je tenais à transmettre mes excuses à mes chers lecteurs, mais ce strip-tease littéraire s'arrêtera ici. Veuillez contacter KGB pour de plus amples informations]. Du coup, ben la poubelle attend. Attend. Attend. Et au bout d'un laps de temps qui lui paraît interminable, enfin, elle ne peut plus rien avaler. L’échafaudage qui la constitue atteint un niveau de précarité suprême. C'est seulement à ce moment qu'enfin, les ordures commencent à s'entasser dans le sac Speed Burger à côté. La poubelle attend toujours. Bref, je suis Godot.
Et s'il y a une chose pire que de vivre seul et d'avoir la flemme de sortir la poubelle, je peux vous le dire : c'est de vivre en concubinage, d'avoir la flemme de sortir la poubelle, mais d'avoir l'espoir que l'autre craquera avant vous. En général, ça marche. Par exemple, avec KGB, on a un deal : je fais la vaisselle, il fait la cuisine. Seulement, il y a une faille dans le contrat, faille que j'exploite allègrement en me gardant bien de reporter le bug. La fréquence n'est pas précisée. Il est juste sous-entendu que la vaisselle est nécessaire pour l'accomplissement des miracles culinaires KGBiens (vous devriez le voir à l'œuvre : il ramollit les pâtes en les plaçant dans un récipient rempli d'eau chaude, il change le goût et la couleur de l'eau en y plaçant un mystérieux sachet en provenance de terres lointaines...). Seulement, il y avait une chose à laquelle KGB n'avait pas songé : je tiens beaucoup mieux le jeûne que lui. Je dois ça à mes longues traversées du désert en classe préparatoire, où je passais des jours à errer sans trouver de nourriture dans mes placards, seulement guidée dans les heures les plus sombres par un énigmatique taureau rouge qui m'aidait à tenir jusqu'à l'aube... Bref, je peux contrôler ma dalle trois jours sans problème, pas KGB : au bout d'un moment il finit par craquer.
Seulement, le souci, c'est qu'avec la poubelle, ça ne marche pas. Nous cultivons tout deux une indifférence égale à son égard, et forcément, au bout d'un moment, on est à cours de sacs Speed Burgers et de packs de bières vides où fourrer les déchets. Du coup, s'accumulent un peu partout des objets hétéroclites qui façonnent le décor de notre appartement. J'ai ainsi pu dénicher dans mon modeste essai ménager de cette fin d'après midi : des enveloppes vides, un paquet de céréales vides, un paquet de cookies vides, trois gels douches vides, une bouteille de jus d'abricot vide, une boîte à sucres (vide, comment vous avez deviné ?) trois couronnes de la fête des rois (le score étant de KGB 2 - moi 1, mais parce que je lui ai généreusement dans un geste plein d'amour laissé la fève alors que je savais où elle était), des troupeaux de poussière, une foultitude de tickets de caisse, SEIZE rouleaux de papier toilette vides et trois bouteilles de grenadines... oui, vides, encore (plus une quatrième qui les attendait déjà à côté de la poubelle).

Je pense qu'à ce stade nous sommes devenus suffisamment intimes avec la poubelle pour lui donner un nom. Appelons-là Andréa [Toute ressemblance avec une personne existant ou ayant existé ne serait que fortuite. Non, sérieux, je connais personne qui s'appelle Andréa (à part Mlle. Parker dans le Caméléon)]

Andréa, donc, vit elle aussi en colocation, comme je vous l'avais expliqué, avec des sacs de Speed Burger (je vous jure que je n'ai pas d'actions chez eux), des packs de bières vides et les bouteilles de bière vides qui sont à part, même si ça prend deux fois plus de place, parce que KGB est un chic type qui croît vaguement au tri sélectif. Enfin bon, c'est pas grave, au moins j'ai trouvé un endroit où fourrer les cartons de papier toilette. Toujours est-il qu'Andréa... ah, attendez, j'ai oublié de vous gratifier d'une GRANDE nouvelle !

J'ai résolu le mystère de l'assiette disparue.

Bon, d'accord, je n'avais qu'une vague idée de ce mystère, parce étant donnée mon assiduité à faire la vaisselle, je n'étais jamais vraiment sûre de rassembler toute la vaisselle (ni jamais vraiment sûre d'essayer, d'ailleurs). Toujours est-il que j'avais le vague sentiment que quelqu'un manquait à l'appel. Mais bon, comme je n'avais pas encore regardé sous le lit, il n'y avait pas encore de quoi s'affoler. Cependant, tout à l'heure, je décidais tristement de mettre un terme à la colocation improbable d'Andréa et d'Alphonse l'arrosoir, pour l'exiler sur la terrasse avec le cadavre de son ex-femme, le piment d'Espelette oublié. Maintenant...

... est ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qu'une assiette remplie de riz fout par terre sur ma terrasse !?

Je crois que cela fait partie de ces grandes énigmes insolubles de la vie humaine. Encore plus fort que l'enquête pour découvrir l'identité du poseur de mégots dans le piment d'Espelette (Marshall on a tous reconnu là ta signature !) [Ca fait bizarre d'invectiver quelqu'un dont je suis presque sûre qu'il ne me lit pas, mais bon, peut-être que quelqu'un qui le reconnaîtra aura pitié et lui dira que je parle de lui, et ça me fera une visite en plus, muhahaha - hey, mais en plus je viens de me rappeler que Marshall connaissait l'identité de ce blog, alors qui sait, peut-être qu'il n'a vraiment rien à faire de ses journées ?].

Vous savez, en bientôt trois ans de vie post-maison familiale, j'en ai traversé des épreuves. L'éponge qui pourrit. L'invasion de moucherons. Le congélateur qui me fait un reboot de l'Age de glace. Le fameux épisode des pommes de terres estivales² [Parce que je sais pas faire le petit 1, alors ce sera directement la note numéro 2]. Mais jamais je n'ai eu à affronter un moment aussi pathétique que celui-ci.
L'épisode sus-cité de la brosse à chiottes démissionnaire.

C'est un jour comme un autre au pays des toilettes. Mlle. Albertine, la brosse à chiottes (c'est le début de phrase le plus étrange qu'il m'ait été donné d'écrire de toute ma vie), a décidé d'aller prendre un bain. Elle est une nageuse expérimentée, mais néanmoins, elle met toujours son manche de sécurité. Elle fait donc paisiblement trempette mais, au moment où elle décide de sortir de l'eau pour aller se reposer sur son socle, l'impensable se produit : sous les yeux ébahis de l'unique témoin (c'est-à-dire le maître nageur, c'est-à-dire moi), le manche de sécurité cède, et Albertine se retrouve à la dérive. Très vite, elle commence à couler, et appelle à l'aide de ses petits poils noirs et drus.

Je la regarde.
Elle ne me regarde pas (parce que, faut pas abuser, c'est une brosse à chiottes).
Je regarde le manche.
Il ne me regarde pas non plus (parce que, faut pas abuser, c'est le manche d'une brosse à chiottes)
Je re-regarde Albertine.
Et le désespoir m'envahit.

Un flash passe devant mes yeux : faudra-t-il faire appel à un plongeur pour la secourir ? Sous mes yeux de merlu, Albertine s'enfonce de plus en plus sous la surface. Je me dis que j'ai touché le fond avec elle.
Je fais alors ce que n'importe quelle personne saine d'esprit aurait fait à ma place : je la remue mollement du bout du manche. Qu'est-ce que j'espère ? La faire remonter en la faisant rouler ? Cela demanderait une maîtrise parfaite de l'équilibre, maîtrise que je sais ne pas avoir. Et quand bien même, elle ne serait pas sortie de l'auberge : même si elle parvenait à s'échouer sur la plage, qui viendrait la récupérer là ? En dépit de son charisme renversant, j'avais aussi peu envie de la toucher qu'un député du FN un immigré roumain.

C'est alors que je le vis.

Le trou.

Mes yeux allèrent du trou au manche, du manche au trou. [Je vous épargne ici une métaphore sexuelle douteuse, mais vous êtes assez grands pour la faire vous-même]. Entraînée par un élan d'espoir et d'allégresse, croyant enfin entrapercevoir la lumière, je tends le manche à Albertine pour qu'elle s'y agrippe. Elle s'accroche avec l'énergie du désespoir.
Sur ce on passe la fin de cette histoire, je n'ai pas envie de raconter le passage du bouche-à-bouche.

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, j'ai sauvé une vie. Que cela reste gravé dans vos mémoires à tous : aujourd'hui, samedi 26 janvier 2013, Shania a sauvé sa propre vie de la honte et la salissure éternelle. Elle a frôlé les plus bas degrés de la misère humaine pour secourir sa dignité en détresse. Elle va désormais goûter à un repos bien mérité, et a de fait une excuse légitime pour ne pas avoir fini le ménage aujourd'hui, KGB sera bien avisé d'en prendre note.

Notes :
² L'épisode des pommes de terres estivales réfère à un évènement tragique survenu au cours de l'été 2011. Voici les rares témoignages que nous avons pu récolter :
"A l'époque où je vivais encore seule dans mon ancien studio, ma mère avait parfois pour idée saugrenue de m'apporter des trucs à manger, genre pour varier mon alimentation et tout et tout. Je ne sais pas, je pense qu'elle surestimait grandement mes capacités culinaires - c'était une optimiste, ma mère. Enfin, ça l'est toujours, elle est toujours en vie... Enfin je crois. Merde, faudrait que je l'appelle. Bref, toujours est-il qu'une fois, à l'aube de l'été 2011 (ou peut-être beaucoup plus tôt, en fait, j'en ai aucune idée), elle a décidé de m'amener un sac de pommes de terres. Et, je sais pas si je vous l'ai dit, mais je pense qu'elle surestimait grandement mes capacités culinaires - c'était une optimiste, ma mère. Enfin ça l'est toujours, elle est toujours en vie... Enfin... ah, je vous en ai déjà parlé ? Bon ben tant pis alors. Et donc, vu que mon entraînement de classe préparatoire m'avait formée à ne repérer que l'essentiel, et que l'épluchage des patates était clairement hors de ma portée, eh bien, elles avaient purement et simplement disparu de mon monde. Bon. L'été venu, ben, je suis allée passer quelques temps chez ma mère. Et du coup, j'avais abandonné les pommes de terre dans mon studio. Mais elles avaient de quoi se divertir, quand même, hein, y'avait ma bibliothèque qui était pleine, la baie vitrée ouverte pour qu'elles aient de la lumière et de la chaleur, le plein soleil, et puis si elles avaient faim, eh ben elles avaient qu'à se bouffer entre elles. Le truc c'est que, quand je suis revenue, quelques semaines plus tard, horreur. Elles étaient... oh... comment dire... défigurées. Je suis désolée, c'est un peu dur d'en parler. Mais... mais c'était atroce. Il y avait des excroissances qui leur sortaient de partout, leur peau avait tourné au verdâtre, et cette odeur, cette odeur ! Il n'y avait plus rien à faire pour elles. Alors, je leur ai administré les derniers sacrements des pommes de terre, et je les ai enterrées dignement dans la poubelle. Mais là, horreur - encore. Alors que je déplaçais leurs corps pour la cérémonie, j'ai vu quelque chose glisser sous la desserte. Elles avaient été attaquées par des parasites, qui sans aucun doute leur avait sucé la cervelle jusqu'à la moelle ! Des créatures immondes, avec un corps immonde, et des antennes immondes, ah non, en fait je crois qu'elles avaient juste des pattes immondes je suis plus très sûre. Je... j'ai du mal à me rappeler le visage de mes agresseurs, vous comprenez, je suis en état de choc. Et bon, ni une ni deux, bim bim, j'en assomme autant que je peux, c'est pas un crime vous savez, c'est de la légitime défense. Mais y'en a plein qui ont filé, et qui se sont cachées. Et après, ben, je sentais leur présence, je savais qu'elles m'observaient. Parfois, du coin de l'œil, je les entrevoyais, courir vers leur planque après avoir rassemblé des infos sur moi. Je vivais dans l'angoisse du jour où elles allaient sévir de manière concertée. J'ai réussi à en éliminer quelques-unes, au cours de l'année suivante, mais je ne suis jamais parvenue à m'en débarrasser totalement. J'espère que les nouveaux locataires s'entendent bien avec elles. (Qui sait, ils sont peut-être partis d'un meilleur pied que le mien sur leur tête ?)" - Shania Wolf, abrutie affligeante, internée à l'asile de la Colombière.
"Elle avait l'air d'une folle ! Elle poussait des petits cris, elle courait après moi, elle essayait de m'assommer avec un sabot contondant ! Oui, elle essayait de me tuer, ce qu'elle proférait, c'était des menaces de mort ! Elle a eu Frédéric ! Il est mort juste à côté de moi, oh mon Dieu, c'était terrible... et le lendemain ça a été le tour de Roger et d'Eglantine. Pendant un an ça a été l'horreur, on se sentait traqués, à chaque instant. Mireille et moi on avait peur pour les enfants. Finalement, ils sont venus la chercher, vous ne pouvez pas imaginer à quel point nous avons été soulagés. Je pense qu'elle avait un problème psychiatrique, la pauvre, j'ai de la peine pour elle. J'espère qu'ils ne seront pas trop durs avec elles. Les nouveaux locataires ? Ouais, ils sont sympas." - Steeve, BINI (Bestiole Immonde Non Identifiée).


Au prochain épisode, découvrez les aventures inédites d'Antonin le manche à balai célibataire.

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